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Manuscrit refusé par les éditeurs ?

Machine à écrire

Encore un… encore un « non ». Les maisons d’édition refusent votre manuscrit, alors que tous vos amis vous l’on dit : votre histoire est du tonnerre !

 

La création… et le reste

Alors oui, quel que soit le genre de roman que vous avez écrit, il faut une bonne histoire pour être édité – nous parlons bien d’édition à compte d’éditeur. Une histoire, avec un narrateur, des personnages, des lieux, etc.

Mais l’idée du siècle ne suffira jamais à faire un bon livre. La qualité de l’écriture et son style sont aussi, voire plus, importants que le sujet traité. Personne ne lira une super histoire mal écrite, mais on pourra faire un roman d’une histoire ennuyeuse très bien écrite. Si votre but est l’édition de votre livre, n’oubliez pas que de l’autre côté du texte, il y a un lecteur !

Au-delà du sujet, du style et de la qualité de l’écriture, viennent… la correction et la relecture.

Relire un manuscrit, pour un professionnel, c’est se poser toutes les questions que l’auteur ne se poserait pas ; c’est mettre le doigt sur les incohérences qu’il oubliera ; c’est corriger les fautes qu’il ne verra plus. En bref, le correcteur professionnel (humain) apportera un regard et un recul que l’écrivain, qu’un correcteur amateur, qu’un logiciel ou qu’une intelligence artificielle ne pourront avoir.

 

Les maisons d’édition et le manuscrit refusé

Les maisons d’édition, même si elles exercent relecture et correction en interne, attendent de recevoir des manuscrits propres et finalisés. Eh oui ! un collaborateur ou un membre du comité de lecture va lire votre manuscrit : il n’a pas le temps de deviner, déchiffrer ou corriger.

Pensez également à accompagner votre manuscrit d’une lettre de présentation. En général, les éditeurs indiquent sur leur site les informations attendues : biographie de l’auteur, synopsis de l’histoire… Bref, tout ce qui peut à la fois vous présenter et présenter votre récit.

Quelques règles pour l’envoi d’un manuscrit :

  • Lire, relire, retravailler son texte avant de l’envoyer. Ce n’est pas un premier jet ;
  • Avoir partagé le manuscrit avec des bêta-lecteurs, professionnels ou non, qui ont été en mesure de faire des retours constructifs sur le récit. Puis, avoir retravaillé le texte grâce à ces remarques ;
  • l’histoire et les mots ont été relus et corrigés de manière professionnelle : cohérence, style, sens, qualité des informations, mais aussi orthographe, grammaire, etc. ;
  • la maison d’édition impose souvent des normes de mise en page, il faut les respecter (marges, taille de police…) ;
  • enfin, très important et souvent négligé, le texte correspond à la ligne éditoriale de la maison d’édition visée. En effet, il ne sert à rien d’envoyer un recueil de nouvelles réalistes à un éditeur qui ne publie que du roman de fantasy !

Et l’auto-édition dans tout cela ?

L’auto-édition est souvent le meilleur compromis pour votre ouvrage : de nombreuses plateformes proposent d’auto-éditer un ouvrage de manière qualitative et professionnelle. À la différence de l’édition traditionnelle, vous devrez vous charger vous-même de la promotion et de la vente.

Mais, qui dit auto-édition ne doit pas dire édition au rabais ! Vous devez proposer à vos lecteurs un livre de qualité, bien écrit et sans fautes d’autant plus que c’est vous qui le publiez !

Attention toutefois si vous prévoyez de faire participer votre livre à un concours littéraire, la plupart sont encore réservés aux ouvrages édités par les maisons d’édition à compte d’éditeur !

 

Donnez-vous toutes les chances de réussir !

Quelle que soit l’option que vous choisissez, n’oubliez pas une chose : votre manuscrit doit être finalisé, c’est-à-dire lu, relu, retravaillé et corrigé.

 

À vos stylos !